L’aldostérone et ses différents effets

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L’aldostérone est connue depuis les années 1950. C’est Conn qui a montré son importance dans la physiopathologie humaine quand elle est en excès (hyperpaldostéronisme primaire). Ce n’est que depuis 10 ans,  que l’on s’intéresse à ses autres effets (inflammation, formation de collagène, fibrose et nécrose). Le blocage de ses effets peut avoir un effet bénéfique.

Mehdi et coll ont donné de manière aléatoire (randomly assigned) à des patients diabétiques recevant du lisinopril 30 mg par jour et ayant une microalbuminurie  (UACR) de > 300 mg/g,  soit un placebo vs losartan 100 mg par jour vs spironolactone 100 mg par jour durant 48 semaines.

Les résultats montrent un réduction plus importante de la protéinurie avec la spironolactone par rapport au placebo. Le contrôle tensionnel était le même (< 130/80 mmHg), ainsi que la prise de sel, de protéine et le contrôle glycémique.

Ceci, bien sûr, au prix de plus d’hyperkaliémie (K ≥ 6 mmol/l) chez  14 sur 27 patients du groupe spironolactone.

Pour ce problème, les auteurs proposent un dosage moins important de la spironolactone (12.5 mg par jour), l’association avec un diurétique (thiazidique ou de l’anse), des conseils diététiques et la prise de résine (résonium®). Il est difficile de savoir quel patient va faire une hyperkaliémie et un challenge oral avec du chlorure de potassium serait prédictif d’une hyperkaliémie avec traitement de lisinopril/spironolactone.

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