Dépistage de l’insuffisance rénale

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J’ai entendu parler le Dr Gansevoort de Groningen sur le dépistage de l’insuffisance rénale!

« Le but du dépistage est d’identifier des personnes qui pourraient être traitées différemment. »

En terme de protection rénale, je trouve le graphe suivant parlant (très théorique) car il montre qu’une identification précoce (early treatment) permet d’écarter la possibilité d’une substitution rénale, alors qu’une identification tardive (late treatment) ne fait que la repousser…

L’étude parue dans le NDT « Comparison of the yield of different screening approaches to detect chronic kidney disease » de l’équipe de Groningen en Hollande a comparé 4 approches différentes pour le screening basées sur un pré-screening (questionnaire + examen d’urine):

  1. Screening si histoire de maladie cardio-vasculaire (CV), diabète sucré ou hypertension artérielle (= « high CV risk »)
  2. Screening si « high CV risk » + âge > 55 ans
  3. Concentration albuminurie ≥ 20 mg/L
  4. Concentration albuminurie ≥ 10 mg/L

Approach 3 could be the most efficient screening approach, reflected by the lowest number needed to screen, meaning that the lowest number of subjects had to undergo actual screening to find one case of CKD.

Le but d’un dépistage de l’IR serait d’introduire un traitement tel qu’un bloqueur du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) et ce pour autant que le sujet ne le prenne pas déjà. Dans l’approche 1 et 2, il y a bien des chances que ces patients soient déjà traité par un tel médicament! Il faut aussi une infrastructure qui permette un pré-screening avec questionnaire et examen d’urine! Il faut ensuite discuter de l’intervalle entre 2 screening (5 ans?).

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